Comme toutes les victimes de viol, vous possédez tout ce qui est nécessaire pour survivre, de la ténacité, de l’énergie, des capacités, des ressources, de la patience,….
Je vous propose une thérapie efficace, adaptée au besoin et au rythme de chacun, et je me laisse guider par votre rythme.
Mon accompagnement est basé sur la thérapie brève qui est centrée sur des résultats rapides et des solutions, mais dans certains cas ça peut durer un peu plus longtemps.
Cette thérapie est destinée à toute personne ayant subie :
- Un abus sexuel
- Un viol
- Une agression sexuelle
- L’inceste
- Un attouchement
- Une Violence sexuelle
- Causer un traumatisme sexuel
Et cherche un accompagnement pour guérir et se libérer de ce traumatisme d’enfance ou d’adulte .
Objectifs de la thérapie
- Stabiliser et renforcer l’état psychique de mes patients et mettre en lumière leurs ressources intérieures
- Transformer et atténuer les ressentiments associés au souvenir du traumatisme.
- Libérer les patients des flash-backs douloureux et récurrent.
- Renforcer l’estime et la confiance de soi.
- Trouver une sexualité épanouie
- Accompagner les survivants vers leur chemin du bonheur et la paix intérieur
Les différents degrés de l’abus sexuel
1-Actes qui agressent la sphère sensorielle de la personne : la nudité, présentation forcée d’images pornographiques (photo, vidéo, exhibition d’organes sexuels)
2-Les actes qui utilisent le corps : les baisers, les caresses, attouchements sexuels, masturbation forcée, toilette intime forcée, fellation, sodomie, cunnilingus, pénétration du vagin ou de l’anus avec un doigt, un objet ou le pénis, rapport sexuel.
Les dommages psychologiques ne sont pas forcément liés au degré de l’abus sexuel, cependant, il y a d’autres facteurs qui déterminent le degré de traumatisme :
- L’Age de la victime au moment de l’acte
- La relation avec l’agresseur/l’abuseur (proche,inconnu)
- La fréquence
- La durée
- La réaction de la famille et de l’entourage au moment de la découverte des faits, surtout dans le cas de l’inceste.
- La période après la révélation des faits, le soutien de la famille afin de chercherla justice, ou absence de soutien.
- La victime a pu bénéficier d’un accompagnement thérapeutique.
- Les croyances et valeurs de la famille et l’entourage (certaines familles donnent encore de l’importance à la virginité, faire culpabiliser la victime, …)
Les symptômes et les réactions liés au traumatisme de viol et d’attouchement
État de stress post traumatique : ESPT
Ce sont les réactions psychologique qui se produisent habituellement à la suite d’une catastrophe ou d’un autre facteur de stress psychologique extrêmement important tels que : un évènement traumatique, souvenir traumatique ou des vécus traumatiques, dans notre cas ce sont les agressions sexuelles.
Il faut que plusieurs critères définis ci-dessous soient associés pour qu’on puisse faire un diagnostique ESPT :
- Il a vécu avec effroi un événement, où il a peur pour son intégrité physique
- Cet événement est remémoré sous forme de flash-back ou de cauchemars provoquant une détresse extrême.
- Des troubles neurovégétatifs : sommeil, concentration… altérés sont signalés.
- Ces symptômes de stress aigu sont présents depuis plus d’un mois.
- Un sentiment d’irréalité, de détachement après l’altercation a été rapporté.
- Une tristesse et une diminution marquées de l’intérêt ou du plaisir sont présents.
La dissociation :
Pour faire face à un évènement envahissant et destructeur, la victime a recours à la dissociation, c’est une réaction de déconnection et de détachement de la réalité, pour essayer de survive dans des situations de stress et de traumatisme extrême.
Malheureusement les réactions de dissociation peuvent tendre à devenir des réactions automatiques et même face à d’autres situations génératrice d’anxiétés.
Dans certains cas de dissociation, la victime peut rencontrer une dépersonnalisation, qui se traduit par plusieurs sentiments :
- Sentiment de ne pas habiter son propre corps
- Sentiment d’irréalité
- Sentiment d’impuissance d’être déconnecter de son propre corps
- Sentiment de flotter au-dessus de son propre corps
Amnésie partielle ou total:
Plusieurs chercheurs ont mentionné la présence de troubles de la mémoire chez les victimes d’abus sexuels, particulièrement l’amnésie partielle ou totale.
Pour se protéger des souvenirs dévastateurs, les victimes activent une amnésie totale ou partielle liée à un traumatisme sexuel, comme une solution de survie psychologique.
Problème de concentration dans la vie de tous les jours :
Cela se manifeste par des activités simples ou plus complexe, comme des difficultés à se concentrer en lisant, de la peine à retenir ce qu’on entend ou ce qu’on dit , troubles de mémoires …
Les flash-backs :
Les flash-backs sont les images récurrentes et à répétition du traumatismes sexuels subi, c’est un vécu envahissant et très impressionnant de l’agression, comme s’il s’agissait d’une expérience réelle.
Ce processus est déclenché par l’inconscient quifait le lien avec un stimuli sensoriel survenue dans la vie actuelle du patient, qui est en lien avec le traumatisme important, comme par exemple une odeur que la victime a bien senti au moment de l’agression sexuelle , un bruit qui a couvert ses cris, la position de son corps .
Alors ces flash-backs sont tous les détails sensoriels vécu au moments de viol ou de l’agression.
Les cauchemars :
Les victimes d’abus sexuel dans l’enfance décrivent très souvent des cauchemars à répétition, sous la forme de :
- Une silhouette menaçante près de leur lit.
- des serpents enroulés sur eux-mêmes.
- Un monstre effrayant prêt à les attaquer.
- Scènes violentes de défiguration.
- L’impression d’être poursuivie sans cesse le long de corridors sombres.
- Des épisodes d’abus sexuels.
Troubles du sommeil :
Ces troubles psychiques sont fréquents, généralement les agressions sexuelles sont produis de nuit, dans l’obscurité, au lit, allongé. Aller se coucher ,pourrait réveiller les flash-backs lié au notion de traumatisme, la victime aura peur et donc se reflète sur son sommeil.
Sentiment de culpabilité et mauvaise estime de soi :
La victime tend à se sentir responsable de ce qui lui arrivée, et même se culpabilise de ne pas réussir à se protéger, ces sentiments négatifs influencent leur estime de soi.
Comportement d’autodestruction :
Certaines victimes se livrent à des comportements autodestructeurs( exemples :agressivité, abus d’alcool, drogue, prostitution, automutilation, …)au vu de leurs perceptions négatives de soi citées plus haut, ils se font mal à eux-mêmes, ce qui est un manque de logique .
Sigmund Freud découvrit que nous avons tous une impulsion vers la vie et tout ce qui est constructif, la dénommant « pulsion de vie », mais également un contrepoint qui incline vers la mort et la destruction, ce qu’il appela « pulsion de mort ».
Troubles de comportement alimentaire :
Un vécu d’abus sexuel à été fréquemment associé à la boulimie, mais aussi avec des compulsions alimentaires ou également l’anorexie.
Ces symptômes ne sont pas stables chez les patients, s’accentuent au moment de stress important, et se gèrentmieux pendant des phases stables.
Compulsion sexuelle :
C’est une forme de comportement sexuel compulsif autodestructeur, dont la victime de viol est incapable d’éviter ou de refuser des pratiques sexuelles destructrice ou des partenaires sexuels prédateurs qui pourraient les mal traiter.
Ces compulsions varient en fréquence et période ,d’une victime à l’autre .
Problème sexuel :
Les survivants d’abus sexuels et viol risquent de souffrir de problèmes sexuels, une majorité de ces femmes ne parviennent pas à l’orgasme et manifestent des douleurs vaginal pendant les relations sexuels .
Désespoir :
Avec toutes ses réactions, les survivants se sentent souvent découragés et impuissants pour se tourner vers un futur positif.